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"J’ai été immédiatement attiré par les composantes à la fois théoriques et expérimentales de mon projet." Juan Pintor

Interview de Juan Pintor, doctorant financé par iMAT au sein du laboratoire l’Institut de Minéralogie, de Physique des Matériaux et de Cosmochimie.

Quelles sont les raisons qui ont motivé ta candidature pour ce projet ?
Les composantes à la fois théorique et expérimentale m’ont immédiatement intéressé. Ma vision de la physique est parfaitement en adéquation avec l’ambition de cette recherche : relever le défi expérimental qu’est la compression dynamique par choc laser en s’appliquant à comprendre et décrire théoriquement les phénomènes physiques associés. J’ai très vite proposé ma candidature à l’Institut de sciences des matériaux pour ce projet.

Au bout d’un an, où en est ta recherche ?
Au cours de cette première année, j’ai pu travailler avec Marion Harmand sur plusieurs grandes installations, à Stanford en Californie (LCLS), Hambourg en Allemagne (EuXFEL) et au LULI à Palaiseau. Nous avons pu effectuer nos expériences de choc laser comme prévu et participer activement au développement du spectromètre d’absorption X du CNRS à EuXFEL.
En parallèle, j’effectue des calculs et des simulations qui me permettent d’avancer sur la compréhension des structures atomiques et électroniques des oxydes de fer.

Aujourd’hui, j’ai le sentiment que nous avons bien avancé, avec un nombre important d’expériences effectuées. Il reste maintenant à mener un travail conséquent d’analyse de données qui est en cours, avec de beaux résultats qui devraient arriver prochainement.
 

Comment est partagé ton temps de travail entre modélisation et expérimentation ?
Une grande partie du temps de ma première année de thèse a été consacrée aux travaux expérimentaux effectués avec Marion Harmand : nous avons cherché des recettes de fabrications et préparer nos échantillons à l’IMPMC pour pouvoir ensuite profiter des grandes installations internationales. J’ai donc pris le temps de travailler sur la partie simulation durant les périodes plus calmes, entre les différentes expériences.

Quelles sont les perspectives ?
Nos perspectives sont de terminer l’année avec une première analyse des résultats obtenus et d’en ressortir une ligne directrice qui mènera à des résultats scientifiques concrets pour une publication future je l’espère.

Je compte aussi bien avancer sur la partie simulation de spectre d’absorption afin d’être prêt pour l’expérience d’absorption X sous choc laser, qui aura lieu à l’ESRF à Grenoble fin novembre 2022.