Les Pourquoi avoir choisi de postuler sur cette thèse ?
Les études sur les nanoparticules sont captivantes : c’est un sujet d’actualité dans l’étude des matériaux et de leurs comportements. J’ai eu la chance de travailler sur ce sujet au cours de mon stage de M2 : mon directeur m’a alors parlé d’une continuité de ce sujet de stage par une thèse de doctorat. J’ai cherché l’annonce sur le site de l’UTC (mon université de master) pour proposer immédiatement mon dossier de candidature.

En quoi consiste ton projet ?
Je travaille sur la synthèse des nanoparticules d’oxyde de fer par la décomposition thermique d’un précurseur organométallique avec un contrôle de taille, de forme et de chimie de surface. Nous voulons ensuite étudier les effets de ces nanoparticules sur les propriétés des polymères nano-renforcé (après leur incorporation dans la matrice polymères).

Comment est partagé ton temps de travail entre les deux laboratoires ?
La première année, je suis principalement affectée au laboratoire MONARIS de Sorbonne Université mais j’assiste aussi à des formations dispensées à l’UTC. A SU, je réalise la synthèse des nanoparticules d’oxyde fer et j’étudie leur mécanisme de croissance. A partir de février 2023 et si je le planning est respecté, je serai de retour à Compiègne pour étudier les polymères : j’élaborerai le polymère nano-renforcé avec les nanoparticules que j’aurais obtenu à SU, et je pourrai alors étudier les propriétés mécaniques et thermique de ce nanocomposite élaboré. Ces matériaux modèles seront ensuite étudiés expérimentalement à l’échelle macroscopique et à l’échelle nanoscopique sur des lignes de synchrotron pour observer les changements des propriétés spécifiques du matériaux lorsqu’il est sollicité.